vendredi 28 mars 2014

[Matériel][Surfcasting] Survivor ! (Moulinet Daiwa Emblem)

Survivor. C'est ainsi que j'aime surnommer le moulinet Daiwa Emblem X 5000T.
Bienvenue dans la présentation d'un moulinet légendaire.

 J'écris un petit article dessus, car je pense sincèrement que tout pêcheur à la carpe ou au surfcasting devrait considérer ce moulinet qui offre de nombreux avantages. Certes, ce n'est pas le moulinet à la mode, le dernier cri, avec 50 roulements Y ship qui font même le café quand on ramène.
Il n'est pas légendaire au sens d'un Stella SW qui vaut plus cher qu'une télé, ni au fait qu'une pichenette sur la manivelle entraine 50 tours....mais il est légendaire pour sa robustesse et sa capacité de récupération.


C'est un moulinet longue distance, avec une grosse contenance, et surtout une capacité de récup. vraiment importante : quasiment 1.10m par tour de manivelle (1.09cm exactement). Ceci est vraiment très agréable en pêche à longue distance : si on pêche à 120m, ce moulinet demandera environ 110 tours de manivelle, ce qui déjà beaucoup. Un moulinet ayant une récupération plus classique de 85cm en demandera... 142 ! Sur une journée de pêche, avec 3 cannes, je vous laisse calculer, mais la différence se sent vraiment.

 Il est équipé de 3 roulements inox EMK plus un roulement EMS, ce qui lui donne une bonne fluidité, et surtout une fiabilité à toute épreuve. Ce moulinet est fait pour durer, et il fait parti des plus résistants sur le marché. Une fiabilité légendaire. J'en utilise depuis plus de 10ans, pour la carpe ou le surfcasting et je n'ai jamais eu le moindre souci avec. Malgré des bains en eau de mer...

 Lors de lancer très appuyés, jamais le pick-up ne s'est refermé accidentellement, ce qui m'est déjà arrivé sur nombre de moulinets bas de gamme. Je parle de lancement vraiment appuyés, lorsque l'on éclate un 35/100.

 Enfin, un des points qui fait qu'il est vraiment à considérer : son prix ! Entre 60 et 65€, on peut facilement se le procurer sur la plupart des sites de VPC ou chez les revendeurs Daiwa. Seul le prix de la deuxième bobine me semble un peu cher, environ 30€ (soit la moitié du prix du moulinet.... :( ).

 Je ne vois pas, en toute objectivité, quel moulinet à 65€ peut détrôner celui ci pour une utilisation en surf-casting léger ou moyen.
Ce moulinet est trop lourd et trop encombrant pour les pêches en bateau des dorades, où je préfère un shimano 4000. Mais pour la dorade du bord, sur une canne de surf léger, il équilibre parfaitement le tour.

 Pour résume, j'aime particulièrement :
  • le prix doux : 65€ max
  • la bobine longue distance
  • la capactié de récupération pour les pêches à longue distance
  • la robustesse à toute épreuve
  • une mécanique ultra simple à entretenir

jeudi 20 mars 2014

[Technique][Mer] Pour ne pas péter les plombs !


 Il existe plusieurs types de plombs différents, dans les tailles comme dans les grammages, et ce n'est pas toujours facile de s'y retrouver. Je vous propose un petit récapitulatif de la façon dont je choisis mes plombs lors d'une sortie au surf-casting.

 Tout d'abord, commençons par lister les différentes propriétés d'un plomb :
  • sert à envoyer le montage à l'endroit voulu ( ben oui, le surf casting en weightless c'est sport ;) )
  • sert à tenir le fond lorsqu'il y a du courant...
  • ...ou à dériver pour promener le montage sur plusieurs postes
  • sert à ferrer le poisson tout seul
  • ..ou à n'opposer résistance au poisson
  • sert à décoller rapidement d'un fond encombré
  • sert à ne pas s'envaser

 

Envoyer le montage à l'endroit voulu

 

 Bon, là on a une première contrainte : la canne. Cette dernière à une plage de puissance et il faut la respecter. Sous la plage de puissance, ce n'est pas bien grave, les distances de lancer seront justes faibles.
 Au dessus de la plage de puissance, on comprimera trop le blank, ce qui au mieux pourra neutraliser sa puissance, au pire le casser.
 Ensuite, pour atteindre une distance voulue, il faudra un plomb d'un poids minimum.
Expédier un montage avec appâts à plus de 100m n'est pas à la portée d'une olivette de 20gr.
 Le nombre d'esches et leur taille peut aussi nécessiter un plomb assez lourd (pour compenser le poids et la prise au vent des esches).

 A noter qu'il vaut mieux lancer en souplesse un plomb un peu plus lourd que fouetter comme un sauvage un plomb léger, si la distance de lancer peut se comparer, le lancer en souplesse sera plus doux avec les appâts. La pêche à l'hameçon ça marche mieux avec une esche au bout :D

 Un autre contrainte va être le diamètre du fil. Parfois on ne le choisis pas, les conditions de pêche le dictent, par exemple des poissons combatifs dans des endroits très encombrés, comme le congre. Il faudra un fil assez fort pour le sortir rapidement.
 Un gros fil ne sortira pas bien de la bobine avec un plomb léger.
  1. Je choisis un plomb dans la plage de puissance de ma canne
  2. Je choisis le poids en fonction de la distance à atteindre, ni trop lourd, ni trop léger
  3. Le diamètre du fil peut me conduire à utiliser un plomb plus léger ou plus lourd
Le plomb pyramide, parfois appelé "portugais"

 

 Tenir le fond...ou dériver !


Ce qu'on appelle tenir le fond, c'est la capacité à rester à un endroit fixe par rapport au fond.
Ne pas dériver, ne pas être emmené par le courant ou le vent. Le courant peut animer l'appât cependant.
 2 paramètres vont jouer dans  la tenue du fond :
  • la forme
  • le poids
La forme, car une olive percée ou un plomb boule roulera sur le fond, tandis qu'un plomb montre ne bougera pas. 

Le plomb grappin tient très bien dans le sable
 Le poids, parce qu'un appât volumineux prendra le courant et entrainera un plomb même assez lourd. Un gros morceau de calamar sur un plomb montre de 20gr par exemple, dans un courant soutenu, ne tiendra pas le fond.

La dérive est au contraire une autre façon de procéder, dans le but de prospecter plusieurs postes.
 On cherche à ce que l'appât(et le montage complet donc) dérive avec le courant, en choisissant un plomb qui aura tendance à rouler sur le fond, avec le courant.
Les formes qui tiennent bien le fond : trilobe, à ailette, hexagonal, montre, étoile etc...et à grappin bien sûr.
Les formes qui permettent une dérive : plombs boule, missile, olive, arlesey...
L'olive percée est adapté à une dérive du montage
    1. Je choisis la forme du plomb en fonction du type de pêche que je pratique : fixe ou dérive.
    2. Je choisis son poids en fonction de l'esche employé
    3. ...et aussi logiquement, en fonction de la distance à atteindre.

     

    Auto-ferrant ou coulissant

     

    2 approches différentes. Là encore, question de choix et de stratégie, ce n'est pas le but de cet article.
    Le montage auto-ferrant est un montage où le plomb ne laisse pas la ligne coulisser, ou sur une distance très courte, lorsque le poisson tire sur l'appât, l'hameçon se pique.
    A l'opposé, le montage coulissant : le poisson ne se piquera pas tout seul avec l'hameçon, mais il ne sentira pas de résistance lorsqu'il "testera" l'appât.

     Pour les montages auto ferrant, j'utilise à peut près tout type de plomb. Il faut juste qu'il fasse un certain poids, 90/100gr environ, et qu'il ne coulisse pas sur la ligne. Une olive de 100gr, bloquée sur la ligne permettra un auto-ferrage du poisson.
      
     Qu'il soit "in-line" (c'est à dire que le fil traverse le plomb) ou à anneaux (donc, en bout de ligne ou sur le "coté" de la ligne) il est toujours possible de bloquer le coulissant (noeud + perle) ou de faire coulisser le plomb à anneaux (avec un coulisseau par exemple).

    Le plomb hexagonal
    1. Je choisis mon plomb sur d'autres critères que le coté coulissant ou bloqué, car on peut toujours adapter le montage.

     

    Ca plane pour moi moi moi....

     

    Bon, les plus jeunes n'auront pas compris la référence (douteuse, ok ;) ) mais les plombs peuvent avoir une propriété planante, c'est le cas des plombs à ailette ou trilobes. Ils sont très pratique quand on pêche une zone encombrée (algues, rochers, moules etc...) car lorsque l'on comment à ramener, si on tire sur la canne avec une grande amplitude et en moulinant assez vite, on les décolle du fond et ils "survolent" assez facilement le fond.

    1. J'utilise des plombs à ailettes pour pêcher des fonds encombrés

    Le plomb à ailettes est très polyvalent

    Une histoire de fond....

     

     Pour éviter que le plomb ne s'enfonce trop dans un sol mou (vase par exemple) , il faut utiliser des plombs pas trop lourds, et surtout avec une forme assez plate : plomb montre, à ailettes, voire trilobe.
     Il y aura ainsi une bonne surface de portance et le plomb s'enfoncera peu.
     Un plomb qui s'enfonce trop peut rendre difficile la récupération de la ligne, ou peut aussi neutraliser le coté "coulissant" d'un montage.
    Le plomb Arlesey n'est PAS adapté aux fonds vaseux

    Certains sols sont agressifs et nécessitent l'emploi de plombs différents. Dans les endroits assez rocheux, l'idéal reste l'utilisation de poids naturel, comme les galets ou petits cailloux trouvés sur les grèves. C'est mieux pour l'environnement.
    C'est bien aussi d'utiliser des montages "cassant" dans ces contrées peu hospitalières : le lest est monté sur un fil plus fin que le corps de ligne et en cas d'accroche, on ne perdra pas le poisson ni le montage.
    Et si vous voulez malgré tout pêcher au plomb, je préconise les plombs missile ou Arlesey, qui s'accrochent moins que les grappins ou les étoiles. Le plomb boule également.
    1. J'utilise des plombs montres ou à ailettes pour pêcher des fonds mous
    2. J'essaie de limiter le poids du plomb

      Synthèse


    Les olives percées sont bien pratiques pour pêcher en dérivant, elles emmêlent peu.
    Les plombs à ailettes sont très pratiques pour des montages fixes ou coulissant, avec des distances de pêche moyennes.
    Les plombs portugais ou pyramide sont très bien pour pêcher à longue distance.
    Les plombs grappins sont très bien pour tenir le fond sur du sable.

    Et vous, quels plombs préférez vous ? N'hésitez pas à me faire découvrir vos plombs ;)

    dimanche 16 mars 2014

    Ouverture truite 2014...

    ...avec un peu de retard, j'ai effectué mon ouverture truite 2014 presque une semaine après les autres.
     La météo annonce un grand soleil, cool, les eaux vont peut être se réchauffer et ce sera un peu plus cool pour la pêche aux leurres. Bon, en pratique, on vit dans le brouillard et la météo se plante royalement, une fois de plus.

    Temps bouché mais la rivière est chouette...


     C'est une pêche dans laquelle je débute, j'ai commencé l'année dernière, et je n'ai pêché que les premières semaines, après je suis allé pêcher au surf casting léger.

     Cette année, j'ai choisi d'effectuer mes premiers lancers dans une petite rivière bretonne.
     De nombreuses traces de bottes dans le sol ne me mettent pas en confiance, dans ces petites rivières lorsque des pêcheurs passent avant, il y a peu de chances de passer à coté du poisson. Et donc, quand on passe après les autres....on a les miettes !

     Dès les premiers lancers, je sens des coups de têtes et je ferre, je vois alors les reflets d'or caractéristiques de nos farios qui se débattent ! Cool, je prends beaucoup de plaisir sur ces petits poissons avec ma canne plutôt résonnante.
    Magnifique petite fario sauvage...


     Je pêche avec une nouvelle canne cette année, une Caperlan achetée sur un coup de tête, la Ilicium 200ML. C'est une canne d'action assez progressive, sans l'être trop non plus, donnée pour une plage de 3 à 10gr. Impeccable pour les petits poissons nageurs et les cuillers 1 ou 2 Mepps.
     Je sens vraiment bien les vibrations de mes chubby minnow avec, et elle est suffisament puissante pour animer les Diving Chubby Minnow dans les rivières avec pas mal de courant. Ce que ne permettait pas mon autre canne, une canne UL ( Daiwa Presso UL182).
    L'ilicium 200ML et l'alpax 2008, avec le Bevy Shad....une config sympa pour la truite
    J'ai décidé de démarrer au Bevy Shad 50 SP de Lucky Craft, car l'année dernière j'avais eu de bons résultats avec en cette période d'ouverture. C'est un leurre qui pêche assez profond pour ces petites rivières, et le coloris Pearl Vairon semble plaire à ces farios.

    Je me déplace un peu plus tard dans la journée, pour tenter une autre rivière, plus grosse, mais je me casse les dents à essayer de trouver des abords. Que de panneaux propriétés privés et que de barrières....Je trouve une petite portion sur laquelle je pêche, et je décroche une jolie fario ( cuiller ).

     Je tente enfin ma chance dans une rivière bien connue, plus large, où je ferai 2 poissons.
    6 poissons au total, dont la plupart sont petits. Je reste conscient que la pêche au ver serait surement plus productive à cette période de l'année, mais d'un autre coté, la pêche c'est se faire plaisir, et je me fais plaisir aux leurres plus qu'aux vers.

     Le lendemain direction l'est pour 2 bonnes heures de pêche... C'est une rivière que j'aime bien, et le temps est nettement plus sympa (15° et soleil...). Je le sens nettement mieux pour cette aprem de pêche, entre le temps et cette rivière que j'aime bien...

    Quelques premiers postes au poisson nageurs, sans succès, et après 2/3 combats avec des arbres (dont je sors vainqueur....ouf, pas de perte) je décide de passer à la cuiller. Quelques postes plus tard, je sens des petits coups de nez au premier passage, second passage, une belle touche, un ferrage appuyé donc, et c'est bon, "pendu" comme on dit. C'est une jolie truite que j'aperçois sous la surface....mais lorsque je l'échoue, je me rend compte que ce beau poisson n'est pas une fario, mais une AEC échappée d'un lac probablement.

    Une jolie arc en ciel de 30cm...
    Un petit passage de rivière que je trouvais très sympathique, je monte une "comet" or à points rouges (Mepps) n°2 et c'est parti ! Je ferai 4 farios de 17 à 20cm dans la demi heure. Vraiment agréable, j'arrivais à repérer le spot probable des poissons dans le courant, et j'arrivais à faire dériver pile poil ma cuiller à cette endroit.

     J'alterne au cours de mes parties de pêche à la truite cuiller et poissons nageurs, souvent en fonction de l'encombrement des postes, j'ai encore un peu de mal à laisser des poissons nageurs à 15€ dans les branches....
    Une fario qui m'a donné beaucoup de plaisir !


     J'aime bien la comet en début de saison car elle permet de pêcher un peu plus creux et prend moins le courant que la Mepps aglia classique.

     Voilà, au final, je suis assez content de mon ouverture "en retard", avec 11 poissons de piqués. J'ai clairement su aborder les postes avec plus de connaissances, caches potentielles des poissons etc...mais aussi plus de frustration : repérer LE bon poste (où se cache un monstre de 70cm forcément... ;) ) et ne pas pouvoir y poser discrètement son leurre...Scrogneugneu.

     J'espère que ceux qui auront lu cet article auront su l'apprécier, je n'ai pas la prétention d'être un grand pêcheur,  juste l'envie de partager quelques sorties avec les internautes.
     Tous les poissons sont repartis grandir, sauf l'arc en ciel, qui n'a pas sa place dans ces rivières en gestion patrimoniale.




    mercredi 12 mars 2014

    Bienvenue à tous

     Cela faisait un petit moment que j'hésitais à me lancer dans la création d'un blog, et puis finalement...je viens de faire le pas ! J'essaierai de partager dans ce blog des trucs et astuces qui me semblent intéressant sur la pêche, mais aussi de partager mes émotions à travers des petits compte-rendus de pêche.

     Je mettrai également des liens vers les articles que je trouve vraiment intéressants, je pense qu'il est parfois inutile de chercher à réinventer la roue, surtout quand il en existe de très bonnes :)

     Je pêche donc principalement en cote d'amor (22, Bretagne nord) aux leurres ou au surfcasting "léger" (on y reviendra plus tard). Je pêche aux leurres la truite en rivière, ou le bar en mer. Je pêche majoritairement en no-kill mais de temps à autre j'apprécie un bar ou une (dorade) royale .